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27 juin 2025A propos de l’enseignement supérieur privé…

Alors que le secteur privé concentre environ 26% des étudiants en France, les polémiques se multiplient au sujet de l’enseignement supérieur privé. Il me semble donc important de préciser certaines choses.
Il est en effet essentiel de savoir qu’il existe en réalité 2 types d’enseignements supérieurs privés en France.
- L’enseignement supérieur privé à but non lucratif, ou « privé sous contrat » (avec L’Etat)
- Il est constitué d’établissements supérieurs reconnus par l’Etat.
- Cette reconnaissance fait suite à un audit de l’école par l’Etat, publiée au Journal Officiel. Elle permet à l’école de solliciter des subventions de la part des pouvoirs publics. Et surtout, elle permet de recevoir des étudiants boursiers de l’Etat.
- Ces établissements peuvent alors délivrer :
- des diplômes visés par l’Etat (après examen du diplôme en question par une Commission) : certains bachelors ou BBA par exemple.
- des diplômes ayant la reconnaissance d’un grade universitaire (« reconnu grade de licence » ou « reconnu grade de master »)
- Pour délivrer un diplôme national comme une Licence ou un Master, ils doivent obligatoirement passer une convention avec un établissement public.
- Cette reconnaissance par l’Etat concerne principalement les « instituts catholiques » (comme La Catho de Lille), des écoles de commerce-management ou des écoles d’ingénieurs privées.
- Dans l’immense majorité des cas, les formations proposées par ces établissements recrutent via Parcoursup.


2. L’enseignement supérieur privé à but lucratif.
- C’est sur celui-ci que portent un certain nombre de polémiques, notamment à cause de certaines « dérives », et d’une mauvais « lisibilité des formations ».
- Il faut savoir que près de la moitié des étudiants du privé suivent leurs études dans un établissement du secteur privé lucratif.
- Ces établissements ne sont pas du ressort des autorités, il s’agit de ce que l’on appelle le « privé hors contrat » => les établissements ne sont généralement pas reconnus par l’Etat, et les formations qu’ils proposent ne le sont pas non plus.
Cela implique, entre autres :
- pas de visa de l’Etat,
- pas de reconnaissance, au grade de Licence ou de master, des diplômes proposés,
- pas de possibilité d’obtention de bourses CROUS pour les étudiants,
- pas forcément la possibilité d’obtenir des bourses Erasmus+ dans le cadre de mobilités internationales,
- pas forcément d’équivalence en crédits ECTS et donc de poursuites d’études possibles en dehors de l’école en question …




Néanmoins, un certain nombre de ces formations sont reconnues par les professionnels, et pourront être une excellente solution pour certains profils de jeunes, recherchant une autre forme de pédagogie, à condition de faire ce choix en connaissance de cause et de savoir clairement ce pour quoi on paye.
Dans ce domaine, pour 2027 au plus tard, l’Etat souhaite renforcer la lisibilité de l’offre de formations supérieures, en créant a priori 2 niveaux de reconnaissance des ETABLISSEMENTS SUPERIEURS, et non des FORMATIONS.
A suivre, donc …